CFDT CRÉDIT AGRICOLE PCA – Négociation annuelle 2021, rémunération et propositions de la CFDT PCA
Dans le cadre de la réflexion engagée sur la qualité de vie au travail, 5 axes de travail sont proposés par la CFDT à PCA
1. Valorisation des salaires, indemnités et évolution de carrière :
– L’augmentation automatique d’une position de RCP après deux ans en poste et une notation conforme aux attendus.
– La reconnaissance des échelons d’expertise supplémentaires sur des critères transparents (capacités de développement et de transmission).
– La possibilité, à partir de 55 ans, d’un temps partiel à 80% payé 90% cotisé à 100%
– D’un congé de formation en fin de carrière, ou, à partir de 60 ans, d’un congé de fin de carrière (remplacement de salaire à 75%, cotisations retraite à 100%, et jusqu’à retraite pleine, sur une durée maximale de 3 ans)
– La diffusion de toutes les offres d’emploi sans distinction de niveau.
– Que certaines formations et/ou diplôme (à définir) augmentant les compétences ou l’expertise du salarié soit reconnue ar l’augmentation d’une position de RCP.
– Depuis la « nouvelle » convention collective c’est la position de personne qui doit être utilisée pour reconnaitre les compétences et non les RCI.
– Suppression des RCE 4
Du fait de l’utilisation incorrecte des RCI, non conforme à l’esprit de la convention collective et afin de permettre une bonne utilisation des positions de personnes nous demandons l’arrêt de l’absorption des RCI.
– Poursuite de la réflexion sur la rétribution globale et augmentation de la part de pérennisation de l’intéressement dans le salaire
– Interdiction des rompus REC
– Revalorisation de l’indemnité de résidence
– RCI maternité NON absorbables
– Revalorisation des tickets restaurants
La négociation sur les rémunérations proprement dites a eu lieu. Nous avons obtenu satisfaction sur 2 points (abondement chèques vacance et RCI non absorbable retour de congé maternité) et nous espérons que certaines mesures qui ne sont pas directement liées à la rémunération pourront être abordées durant l’année de négociation à venir.
Ce qui est nouveau
– abondement de 50€ de l’Entreprise sur les chèques vacances. Vous le savez nous avons toujours défendu les chèques vacances car ils peuvent profiter à tous les salariés de l’entreprise ce qui n’est pas toujours le cas des voyages dans la mesure où il faut notamment réunir le budget pour les utiliser ce qui n’est pas toujours à la portée de tous.
L’abondement de la Direction devait intervenir concomitamment à la naissance des chèques, nous avons donc un an et demi de retard mais mieux vaut tard que jamais.
– parallèlement à la création par la Direction d’un rattrapage financier pour les retours de congés de maternité (basé sur l’évolution pour la même durée des postes équivalents dans l’entreprise) nous avons demandé et fait accepter que ce rattrapage, qui devait se faire sous la forme de RCI, ne soit pas absorbable.
– la prime covid. Nous l’avions défendue dès le mois d’avril 2020. PCA est l’une des 3 caisses de France à l’avoir distribuée. C’est un bon point
Dommage d’avoir en partie gâché cette belle occasion avec un mode de distribution opaque, égalitaire et donc inéquitable et basé sur des effets d’annonce trompeurs :
– à la main des managers : en réalité les managers de proximité n’ont fait que proposer sans être décisionnaires – et la subtile astuce de langage consistant à présenter un montant total de 1 million chargé (sous entendu de charges sociales) alors qu’il s’agissait en réalité des charges sociales PLUS les charges patronales ce qui a très significativement changé la donne.
Ce qui ne change pas
– abondement PEE au triple de la somme investie par le salarié avec un maximum de 350€ brut
– abondement PERCO idem avec un plafond de 150€
– le montant de l’enveloppe consacrée à la reconnaissance des compétences, des expertises et des prises de responsabilités à 1,70 % de la masse mensuelle de la rémunération de la classification des effectifs (contrats à durée indéterminée) de la Caisse Régionale, [nouveau] dont 0,2 % affecté à la résorption des écarts de rémunérations pouvant exister entre les collaboratrices et les collaborateurs de l’entreprise.
Au national
– pour rappel l’augmentation générale négociée au plan national le 26 janvier sera cette année de 0.45% sur l’ensemble des éléments du salaire conventionnel, avec un effet rétroactif au 1er janvier.
Conclusion
Même si on a connu pire, il est évident que le compte n’y est pas et que l’indemnité de résidence doit évoluer à l’avenir tout comme la poursuite de la rémunération globale avec réintégration (et donc SÉCURISATION) dans le salaire d’un nouveau pourcentage d’intéressement sans oublier un abondement sur ce dernier afin de compenser sa baisse prévisible en 2021.
En effet nous voyons bien avec la pandémie que les années se suivent et ne se ressemblent pas, que les résultats ne montent pas au ciel et que la position prudentielle de la CFDT PCA sur ce sujet de la rétribution globale les années passées, trouve aujourd’hui tout son sens.
Quant à la suppression définitive des rompus REC il est encore temps de l’obtenir pour cette année, nous ferons tout pour y parvenir.
Il n’est en effet pas admissible que l’INTÉGRALITÉ de l’enveloppe REC ne soit pas distribuée aux agents et que 4000€ n’aient pas trouvé «preneur» en 2020…
2- L’organisation des temps de travail : le droit à la déconnexion, le télétravail, la gestion du temps tout au long de la carrière
– Une définition claire des temps dédiés au traitement des mails, des appels téléphoniques entrants et sortants, de l’accueil et des rendez-vous en présentiel.
– La mise en place négociée du temps de travail et son extension sur l’ensemble des métiers de la caisse qui le permettent et sur la base du volontariat.
– L’élargissement des possibilités d’épargner du temps dans le compte épargne temps afin de permettre à chacun de disposer d’une organisation choisie à la fois plus flexible et plus efficace.
– Réflexion sur l’horaire variable en agence
– IRP droit à la déconnexion plus souple que pour le personnel
– Le badgeage des agences
3. L’articulation entre vie professionnelle et vie privée
– Chèques Vacances, abondement de l’entreprise à hauteur de 50€ afin de porter la valeur totale des chèques à 100€
– Jours enfants malades : 4 jours (avec justificatif médical) par an et par enfant, pour les enfants âgés de moins de 12 ans et 1 jour (avec justificatif médical) par an et par enfant, pour les enfants âgés de 13 ans et plus.
– PACS : aligner les droits des agents pacsés à ceux des agents mariés.
4. La création d’espaces de discussions (EDD)
Ces espaces sont organisés autour de thèmes choisis par les participants.
Ils peuvent être conçus en « horizontal », c’est-à-dire entre agents de même métier, de même position d’emploi, afin d’instaurer un climat de parole libérée et constructive, ou en « vertical » afin de favoriser des relations plus souples et d’accorder des approches différenciées.
Les échanges sont encadrés par une personne qualifiée (médiateur), sans relation hiérarchique et ne faisant pas partie du même service.
Les questions posées font l’objet d’une réponse de la part de la direction.
Questions et réponses sont transmises aux instances de représentation du personnel.
5. Un dialogue utile et reconnu avec les partenaires sociaux
– Création d’une commission mensuelle d’échange social et syndical en lieu et place de la commission Écoute qui traiterait les réclamations individuelles et collectives mais permettrait également aux représentants du personnel et de la Direction d’échanger de manière plus informelle sur la vie, le climat et le pouls social de la caisse
– L’intégration des instances représentatives et organisations syndicales en amont des projets afin de développer une consultation éclairée et d’en permettre une meilleure appropriation pour l’entreprise et les agents.
– La prise en compte des spécificités de chaque territoire dans les propositions d’organisation et l’adaptation des projets en fonction de ces spécificités.
– Une communication syndicale plus visible avec la parution « flashée » des publications sur le portail.
– L’organisation d’un temps de rencontre syndical pour les nouveaux embauchés.
N’hésitez pas à contacter vos représentants CFDT :
04 – Stéphane GRANNEC (RSCSE, NAO, CA, CD 04, MSA) – St André les Alpes – 06 13 13 08 35 – sgcfdt@gmail.com
04 – Sophie LAMBERT (CSE, MSA), Manosque Drouille – 06 81 52 73 01 – slacfdt@gmail.com
04 – Clément DAUMAS (CSE, CA, NAO, MSA, Prudhommes) Château Arnoux – 06 45 65 41 81 – cdcfdt@gmail.com
06 – Sandrine MICHAUX (CD 06) Nice Siège 06 – 06 50 87 72 34
83 – Alain PASCAL (CD 83) Siège Draguignan – 06 18 58 59 32
04 – Brice Boudouin (Siège 04)
04 – Joelle BOUZE (CSE)
83 – Stéphane CHAILAN, Draguignan Siège 83 – 06 60 31 34 20
83 – Michel NEYRAND – 06 61 79 43 28
Lexique :
CA : Conseil d’Administration – CD : Conseil de Discipline – CSE : Comité Social et Économique – NAO : Négociation Annuelle Obligatoire – MSA : Mutualité Sociale Agricole – RSCSE : Responsable Syndical au Comité Social et Économique